IDÉES GÉNERALES
À la mort d'Alexandre le Grand en 323 av J.C., ses généraux se
partagent l'empire, non sans luttes, et fondent des
royaumes étendus et prospères : Egypte, Séleucie (ou Perse),
Grèce-Macédoine, Pergame, etc.
Comment le Macédoniens, peuple
sauvage d'éleveurs de chèvres, ont-ils donné naissance à des
monarchies " illuminées " ?
Une grande attention est accordée à l'éducation scientifique
de base ainsi qu’à la culture et à l'histoire locales. De
grandes écoles voient le jour à Alexandrie, Pergame, Rhodes,
Antioche, Laodicée ; y sont recrutés à prix d’or les meilleurs
savants.
La Logique et les Mathématiques grecques, ajoutées au
patrimoine de connaissances héritées de Babylone et de l’Egypte,
favorisent un essor scientifique sans précédent, du IIIe siècle
au Ier siècle av. J.C. Médecine et Littérature
progressent également.
Mais, à la suite de la conquête romaine, les résultats
fulgurants et les grandes œuvres de cette période disparaissent.
Pourquoi Rome ne s'intéresse-t-elle pas
aux sciences?
Seuls en subsistent quelques échos dans la littérature latine du
Ier siècle
av. J.C. et du Ier siècle après J.C. (Cicéron, Lucrèce, Strabon, Sénèque, Pline,
Plutarque).
Le IIe siècle après J.C. voit naître les œuvres de synthèse des derniers savants
grecques :
-
Claude
Ptolémée d'Alexandrie, Astronomie (Almageste) et
Géographie.
-
Claude Galien
de Pergame, Médecine.
Toutefois, ces connaissances sont déjà incomplètes :
Ptolémée revient, dans l'Almageste, au géocentrisme et à la physique
d'Aristote, largement dépassés en période hellénistique.
De même Galien, ignorant les doctrines des grands
anatomistes et physiologistes des siècles précédents, revient à
la théorie des quatre humeurs, .
Leurs œuvres, de par leur caractère exhaustif, parachèvent le
processus d'oubli de connaissances anciennes.
Les Arabes héritent donc de connaissances « amputées » et les
étudient pendant six siècles, ainsi qu’après eux, à partir du
XIIe siècle en Sicile, en Espagne et en Italie, les premiers
traducteurs chrétiens d’œuvres arabes et grecques.
Les chemins du retour des
connaissances en Europe.
Il faudra ensuite un certain nombre de siècles et quelques génies comme
N. Copernic, Galilée et Kepler pour que ressurgissent les
notions d'héliocentrisme, de mouvement des comètes, etc. --
concepts qui seront très difficilement acceptés.
Quand la science était une aventure
individuelle. La solitude des scientifiques.
D'autres notions, comme la forme véritable de la Terre, la
théorie des marées, etc. devront attendre le XVIIIe siècle et
l’œuvre révolutionnaire de Newton et de ses successeurs.
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Tous les documents
distribués. |
Séance du
5/10/2004
- Une révolution oubliée -L’invention
des sciences exactes.
- Le mécanisme d'Anticythère
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a) Les origines de la science ‘moderne’, que l’on situe
habituellement au XVII siècle avec Képler, Galilée et Newton,
sont en fait plus anciennes d’au moins 2000 ans. Une grande civilisation est née, a brillé, et est tombée dans
l’oubli, tout près de nous.b) Un dispositif du Ier siècle av. J.C.
peut, à lui tout seul, modifier notre opinion sur la science
grecque.
Repêché par hasard en 1901 dans la cargaison d'une épave, le
mécanisme d'Anticythère, n'a été correctement déchiffré qu'en
2006 : sa reproduction tourne devant nos yeux ébahis.
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Séance du
26/20/2004
- Les mathématiciens grecs
- les découvertes de Lucio Russo
- L'Hellénisme; les royaumes.
- L'art hellénistique.
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Regard d'un physicien sur l'origine des sciences en Méditerranée.
L' hellénisme ( IIIe s. av J.C. - IIe s. ap J.C.); l'essor
scientifique.
Evolution de l'art et de l'architecture classiques grecs en
période hellénistique, trop souvent considérée comme une période
de décadence.
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Séance du
23/11/2004
- La science et les machines hellénistiques
- Les 7 merveilles du monde
- Les Romains et la science
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Les machines et les oeuvres d'ingénieurie.
Les
sept merveilles du monde antique - les œuvres architecturales et
artistiques que les grecs et les romains considéraient comme
parfaites.
Pourquoi Rome ne s'est-elle pas intéressée à la science? Les
origines du Moyen Age.
Le retour des œuvres scientifiques en Occident.
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Séance du
7/12/2004
- Les cartes et les bateaux du monde antique.
- Les explorations, la géographie.
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On étudie le plus souvent la genèse des connaissances
scientifiques par l’histoire des mathématiques ou de
l’astronomie. Mais on peut aussi se pencher sur les connaissances
géographiques et sur les itinéraires du commerce et des
explorations.
On arrive à la même conclusion : la racine de
notre compréhension du monde
se situe aux III-IIe siècles av. J.C., dans les villes et les
royaumes du pourtour méditerranéen, où pendant des siècles on a
parlé le grec.
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Séance du
22/11/2005
Les sciences arabes ( en collaboration avec C. Rivière
)
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Genèse de l'empire arabe. Revalorisation des connaissances
anciennes. Les écoles et l'innovation, du IXe au XVe siècle.
Le retour des œuvres scientifiques en Occident. |
Séance du
6/12/2005
Les parcours de l'astronomie :
de l'antiquité à
Copernic
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L'astronomie grecque, à son apogée ( ~ IIe s. av J.C.), opère une
heureuse synthèse de connaissances de Babylone et d'Egypte avec
les mathématiques avancées. Trois siècles plus tard, en
Alexandrie, Claude Ptolémée codifie dans deux grandes œuvres,
l'Almageste et la Géographie, les éléments de l'astronomie et de
la cartographie.
Les peuples de l'empire arabe héritent de ces œuvres et les
transmettent sans grands changements aux premiers hommes d'etude
chrétiens, au XIIe siècle.
Le chemin sera toutefois long, en Europe, pour retrouver les
racines de ces connaissances, et pouvoir se défaire de schémas
imposés.
Ce sera la rude tâche de Copernic, et après lui de Tycho
Brahe, Galilée, etc. |
Séance du
2/05/2006
Les parcours de l'astronomie : Galilée, Kepler
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Deux génies contemporains - deux vies dissemblables, aucun
dialogue. Comment Galilée concevait l'astronomie.
La vie tourmentée et le
parcours conceptuel de Kepler.
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Séance du
18/10/2006
au Lycèe
Périer de MA :
L'affaire Galilée
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Si on analyse sans parti pris (ou presque) le long conflit qui a
opposé Galilée à l'Eglise Romaine, on constate que les torts
sont souvent partagés. |
Séance du
30/10/2007 à Cassis
Newton, Voltaire et
Mme du Châtelet
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Emilie, marquise du Châtelet, plus
connue comme maîtresse de Voltaire, est la plus grande
mathématicienne qui ait jamais vécu*. Sa traduction des
Principia Mathematica de Newton est encore la seule
disponible en français,
et celle officiellement acceptée.
Nombre de biographes et des
colloques
n'ont pas vraiment cerné l'envergure de cette femme de
science.
Peut être faut-il d'abord comprendre le
travail de Newton, ainsi que les idées-clés de la
physique en France, au début du XVIIIe siècle.
D'ailleurs, comment expliquer que l'édition française des
Principia
soit sortie en 1759, 72 ans après la parution de
l'édition anglaise ? ------------- * après
la mythique
Hypatie d'Alexandrie (v. 370 - 415)
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Séance
du 11/05/2007 à Aix-en-Provence
Le cercle dans l'Antiquité
[sujet technique ]
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Les grecs et la Géométrie; le cercle en Astronomie; Archimède
et pi; histoire de pi. L'astronomie de Claude Ptolémée (IIe siècle) Science exactes et non-exactes.
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Séancce
du 05/06/2007
à Aix-en-Provence
Les origines de la science ( moderne, occidentale )
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Les Macédoniens et les royaumes hellénistiques. Essor des
connaissances scientifiques grecques.
Les connaissances perdues par les Romains, sont recueillies et
cultivées par les peuples de l'empire arabe (du VIIIe au XVe
siècles)
À partir du XIIe siècle les oeuvres scientifiques reviennent en Europe par
différents chemins.
Sont-elles à l'origine de la Renaissance? Les premiers
scientifiques "modernes" ont ils recréé la science ou seulement
exhumé des idées anciennes? |
Séance du 13/05/2009 à
Aix-en-Provence
Un prix Nobel italien :
Carlo Rubbia
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Une brève histoire de la physique des particules au XXe siècle, et
du CERN, à travers la vie d'un de ses protagonistes. |
Séance du 9/06/2009 à La
Ciotat,
et
le 9/06/2011 à Arles
Le mécanisme d'Anticythère -
2009
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« Cet objet, à lui tout seul, peut modifier notre opinion sur la
science grecque, qu'on reconnaissait capable de grandes théories
philosophiques, mathématiques ou astronomiques, mais inapte à
les exploiter techniquement. »
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Séance du 3/10/2009 à
Gémenos
De Copernic à Galilée
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Les parcours de l'astronomie : de Copernic à Tycho Brahe, Kepler
et Galilée, en passant par Athènes et Alexandrie. |
Séance du 21/12/2009
à Thoiry
et du 22/11/2011 à La Ciotat
Newton, Voltaire et
Mme du Châtelet
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C'est le même sujet de la 8ème séance, avec un supplement sur l'origine
des sciences "exactes". |
Séance du 11/10/2010 à
Marseille Les origines de la science ( moderne, occidentale ) |
Les Macédoniens et les royaumes hellénistiques. Essor des
connaissances scientifiques grecques.
Ces connaissances, négligées par les Romains, sont recueillies et
cultivées par les peuples de l'empire arabe (du VIIIe au XVe
siècles)
À partir du XIIe siècle les oeuvres scientifiques reviennent en Europe par
différents chemins.
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Les Conférenciers
Fabio Soso, chargé d'enseignement
à l'Université de Padoue et Ferrara, physicien aux
LNF de Frascati (1961-1972), au CERN de Genève de 1972
à 2000.
Pour la médecine arabe,
Claude Rivière, Maître de conférence à
Marseille-Luminy (1975-2002), Professeur-associé à
Marseille-Saint Jérôme (1995-2004).
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© F. S. || 4.05. 2007
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