[ Histoires ]
Pas de société parallèle
Le refus opposé par le
peuple à la constructions de minarets annexes aux mosquées
suisses a fait bien de bruit.
À ce propos je ne saurais mieux dire qu'un lecteur d'un
quotidien genevois.
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Genève, 8 décembre.
En décembre 2007,
pérorant pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, le
premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, déclarait: «Les
mosquées sont nos casernes, les croyants nos soldats, les
coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes.»
Il nous semble
comprendre que la sous-entendue conquête de l'Europe, encouragée
par un homme politique islamiste défini comme modéré qui est à
la tête d'un Etat lui-même défini comme modéré, sera axée sur
l'édification d'une société islamique parallèle, laquelle sera
régie prioritairement par des lois et coutumes de dérivation
coranique au sein de quartiers «ghetto» où fleurissent des
minarets.
Et par voie de
conséquence, il est naturel qu'un peuple européen veuille
défendre et interdire que son territoire devienne tout d'abord
une confrontation de modes de vivre et de penser et par la suite
une bataille ouverte, comme à Sarajevo de 1992 à 1995. Le moment
est propice pour arrêter avec la force de la raison et de la loi
l'érection des minarets, symbole de l'existence d'une société
islamique parallèle qui ne peut être tolérée.
G. G. N.
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Chroniqueur au
quotidien turc Hürriyet, Burak Bekdil indiquait récemment dans
un article qu'en Turquie «ceux qui osent critiquer l'islam
politique se retrouvent derrière des barreaux».
Nedim Gürsel,
écrivain turc de renommée internationale vient, à cet effet,
d'être condamné en première instance pour atteinte à l'intégrité
de l'islam.
Les menaces de boycotts financiers et commerciaux. de désordres
publics et d'actes de terreur proférées notamment par certains
chefs d'Etats et de gouvernements de pays membres de la Ligue
des Etats arabes et de la Conférence des Etats islamiques
contredisent les affirmations voulant que l'Islam ne soit qu'une
réligion, qui plus est pacifique.
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Note personnelle (FS), novembre 2010
Les chrétiens font
l'objet d'attentats sanglants en Irak, et n'osent plus se
montrer en public.
En Syrie, où règne pourtant un régime laïque, les familles
chrétiennes voient dans l'émigration la seule voie de salut à
venir.
Face à cette intolérance religieuse, je pense que la réponse au
brouhaha suscité en Suisse et en Europe par le rejet populaire
de nouveaux minarets pourrait être très simple :
"Nous accepterons volontiers que l'on érige autant de minarets
en Suisse que l'on verra bâtir de clochers dans les pays où
l'intégrisme islamique sème la terreur".
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